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Sick Building Syndrom

Sick Building Syndrom

Qualité et santé

Dans de nombreux locaux de travail, l’atmosphère est souvent lourde pour les personnes qui y travaillent ou qui y circulent. L’air pollué fait partie des premières origines de maladies professionnelles et l’inconfort causé par l’air trop chargé favorise la baisse de concentration, et dans la même foulée la baisse de productivité des travailleurs.

Facteurs de pollution de l’air intérieur

Il est de ce fait primordial d’assurer la qualité et la pureté de l’air dans les locaux professionnels. Les systèmes de ventilation et de purification d’air doivent être aussi efficaces que robustes et bien entretenus. Il est unanimement reconnu aujourd’hui que le défaut d’entretien de ces systèmes est la cause d’effets néfastes sur la santé, décrits dans les études du SICK BUILDING SYNDROM (Syndrome des bâtiments malsains) et BUILDING-RELATED ILLNESS (Maladies liées aux bâtiments).

Les causes du SBM sont multiples et plusieurs facteurs entrent en ligne de compte. Les études sur le SBM au travail ont permis d’identifier plusieurs facteurs de risque : aération insuffisante, problèmes d’hygiène des installations de climatisation, substances irritatives, ou à l’odeur marquée, émises par certains appareils ou matériaux, dégâts dus à l’humidité, air ambiant désagréable, bruit permanent, problèmes d’ergonomie au poste de travail informatisé. Stress professionnel, charge de travail trop élevée, marge de manœuvre insuffisante, sphère privée réduite et problèmes relationnels avec les collaborateurs ou les supérieurs ont un impact important sur l’intensité et la fréquence des troubles.

Sick building syndrom

Il s’agit, dans le domaine de la santé environnementale et de la santé au travail, d’un syndrome décrivant une combinaison de symptômes ou de maladies médicalement inexpliquées et associées à un lieu construit.

Les personnes concernées se plaignent d’irritations des yeux, du nez, des voies respiratoires et parfois de la peau mais aussi de troubles plus généraux, tels que maux de tête, fatigue, étourdissements, problèmes de concentration, malaise ; les symptômes disparaissent une fois le bâtiment quitté. La plupart des rapports et des études sur le SBM concernent le lieu de travail, mais les habitations sont également touchées par ce syndrome.

Ce syndrome est parfois assimilé aux maladies émergentes et est devenu un problème fréquemment traité par la médecine du travail. La perception du problème d’hypersensibilité aux polluants chimiques par la médecine et les pratiques des médecins évoluent également.

Sources: Confédération Suisse

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